La lune était déjà haute dans le ciel, qu'en sur un coup de tête la jeune femelle au pelage bicolore, avait prit l'importante décision d'accomplir ce qu'elle avait toujours voulut faire depuis le début : Voir si les bombes avaient aussi touchées la grande ville de New-York. Ville ou Lio avait perdu beaucoup de ses amis durant leurs expedition, c'est soit disant une ville où tout est possible et qui contient dans ses nombreuses rues les meilleurs policiers et agent du FBI.
Lio n'y avait jamais crus. Comment pourrait être les gens qui se disent supérieurs ? Seraient-ils d'une autres espèce que les humains? Auraient-ils des facultés qui ne se développe que là bas ? Probablement pas, mais il faut qu'elle sâche. Il faut que la femelle puisse enfin savoir si il n'y à que sa ville qui à était touchées, savoir si elle peut trouver une autre famille, d'autres humains, et peut être finir par pardonner.
C'est par foulée régulière que Lio entama donc sa route, elle s'avait que la voix la plus rapide étaient celles crées par les humains avant les bombes, mais elle savait aussi qu'elle risquait sa vie à chaque moment, surtout depuis l'attaque des humains il y a quelques temps.
Son épaule lui faisait moins mal soit, mais la peur lui empêchait de dormir. La peur est capable de modifié le genre même d'un individus, tout cela dans le but de le détruire, et ça, la femelle s'y refusait. Elle avait dû toute sa vie prouver aux autres qu'elle était capable d'assurer ses fonctions, surmonter chaque obstacle et endurcir son mental.
Voilà les leçons humaines dont Lio doit se souvenir, et qu'elle ne peut renier. Soit, l'humain à essayé de la détruire par sa traîtrise, mais l'humain aura fait une grosse erreur en entraînant la femelle à se défendre.
Le vent était à son avantage, la température clémente, et la faim assouvie. Pour l'instant, c'est l'assurance qui se dégage de Lio, à la fois dans son allure et dans son regard qui reflétait parfaitement les rayons de la brillante Lune.
La Lune à tournée, le soleil commence doucement à éclairer la route. Depuis un moment déjà, Lio sait qu'elle à quitté la ville, autours d'elle se trouve de nombreux débris, des cratères, des cadavres en décompositions. Et de tout cela se dégage une odeur qui la force à continuer plus rapidement.
Il lui fallait absolument arrivé à New-York avant le début de la prochaine journée, et même si sa blessure commençait doucement à jouer avec ses nerfs, elle n'allait pas se montrer faible. Les faibles meurent. Seuls les forts survivent.
Et c'est comme ça que le temps passe. La femelle ne pense qu'au passé, elle rumine une vengeance dont elle sait que personne ne connaîtra les foudres. Mais ça lui plait. Elle ressent un étrange plaisir à pouvoir s'imaginer, les crocs plantés dans la chaire du directeur de police. Celui qui lui à tout prit, son frère, ses parents, et qui au final à du donner l'ordre à son cher maître de la laisser seule à son sort.
Seule contre le climat chauffé par l'homme, seule face aux bombes crées par l'homme, et seule face au désert de débris.
Il est vrai que tout à était détruit, la moindre parcelle de la route était recouverte de suie. Le dernier espoir de Lio commençait à quitter son esprit, comme emporter par les corbeaux qui annoncent la mort.
C'est petit à petit que de nombreux buildings commencèrent à se dessiner à l'horizon. Tandis que chacun des membres de la femelle lui suppliait de s'arrêter pour reprendre de la force.
Mais elle ne peut pas. Ou plutôt elle ne veut pas. Pourquoi dans ce cas, devrait-elle écouter une autre voix que la sienne ? Son corps lui obéis, ce n'est pas elle qui obéis à son corps. La souffrance ne peut la rendre que plus forte, et plus endurcie.
Continuer. Il faut qu'elle continue quitte à se brûler les ailes en arrivant dans un territoire encore plus désolé que sa propre ville. Quitte à ne pas trouver d'endroits où logés, quitte à devoir se battre pour y rester suffisamment de temps pour pouvoir découvrir ce qu'elle cherche.
Non. Elle ne va pas baisser les bras. Elle va montrer au hagard avec qui il joue, et lui montrer qui mène la partie.
Lio prit une profonde respiration, ferma les yeux, et expira avant de détendre ses muscles, bondir en avant, et commencer à courir. Ses muscles semblèrent avec douceur se dénouer, les douleurs se dissipées. Voilà la vraie force de l'esprit.
S'était à présent une grande rue qui se dessinait devant elle, une rue qui semblait continuer derrière la ligne de l'horizon. Elle était déjà dans le centre ville, deux journées s'étaient écoulées depuis son départ de Boston, et la fatigue commençait doucement à l'appeler, pour qu'à son tour elle tombe dans les bras de morphée, qui en ces temps sombres, conduisaient souvent au gouffre d'Adès.
Ses oreilles s'inclinèrent vers l'avant, tandis qu'elle sentit se glisser en dessous d'elle, quelque chose de poilu. Lio sentit tout ses muscles se contracter, elle ne pouvait pas se défendre. La peur commença tout doucement à envahir son esprit, qui commença à s'affoler.
-"Aide-moi, s'il te plait ! " L'animal qui avait dit ça semblait être essoufflé, mais par dessus tout, jeune, et aussi effrayer que la femelle.
Lio toussota, et baissa sa tête entre ses pattes pour pouvoir voir son interlocuteur. C'était une jeune chien au pelage marron, il était totalement recroquevillé sur lui même, et son cou était couvert par un bandana rouge. Surement un souvenir humain.
Comme si il y avait besoin d'un objet pour se souvenir d'eux. Comme si le paysage environnent ne suffisait pas.
« Hm, petit, sort de la dessous s'il te plais. » Lio marqua une pose, elle avait dans son ton de voix essayer d'exprimer une multitude d'émotions, comprenant : du calme, un profond désintérêt de la situation et une touche de mépris. « Tu sais, moi j'peux rien faire s'tu dits pas ce que tu veux. J'suis pas un devin moi. »