Hello, it's me [ FT REM ]

Ce n'était qu'une masse informe qu'on pouvait distinguer derrière les nombreux débris sur le sol. Cette masse semblait se soulever quelques peu, avant de retomber aussi vite qu'elle était montée. Des armes étaient posées au sol, et un grognement venait combler ce triste tableau.

Respirer. Respirer. Lio ne doit pas oublié qu'il faut qu'elle continue à respirer, même si la douleur de l'arme humaine vient de lui traverser l'épaule, même si le sang coule. Tout cela n'est qu'une éraflure, qui aurait pu être évitée. Mais la canidé est trop faible. Elle à crut, en voyant les humains, qu'ils allaient la sauvée, elle à crut que sa vie allait redevenir celle de sa jeunesse.

Bouger. Pas bouger. La femelle au poil taché de sang, ne doit pas montrer signe de vie. Les bruit métallique des chiens sans odeur arrivent aux oreilles de la femelle. Lio ne comprend pas. Elle n'arrive pas à comprendre pourquoi les humains cherchent à les remplacer par des vulgaire machine semblables à leurs armes. Pourquoi, ils les visent  eux les chiens ?

Une forte odeur de rouille envahie les narines de la jeune femelle, tandis qu'elle essayait de ne plus respirer et de garder les yeux fermés. Elle senti brusquement son corps, roulé sur le côté. Une vague de courage l'envahie, ses pattes purent se redresser, et elle se tenait maintenant en face des monstres.

Courir. Courir. Lio s'était retournée, ses pattes se posaient au sol dans un rythme des plus effréné, si elle était rattrapée, elle ne pourrait plus jamais courir. La douleur à son épaule rendait chacune de ses foulées difficile, chacune de ses respirations douloureuse, mais rien, rien ne pouvait plus l'arrêter.

Ce n'était plus elle qui contrôlait ses actions, mais son inconscient, l'instinct de survie de cette femelle entraînée pendant si longtemps à devenir comme les humains, venait tout simplement de se retourné contre cette espèce vicieuse, toutes ses années à combattre pour sauver leurs vie venaient au moins d'apprendre quelque chose à Lio : Pour vivre, il ne faut compter que sur soit même.

Des hurlements d'hommes retentirent derrière la masse noire, qui semblait ne plus pouvoir continuer à courir. Un véhicule noir, blindé , fonçait droit sur elle.

Une dernière respiration, puis l'effort. Lio bondit, soulevant toute sa masse hors du sol, contractant chacun de ses muscles pour pouvoir sauver sa vie.

Le sol, son corps s'y écrasa violemment, avant de roulé sous une pile de déchets toxiques. Elle était en vie. Elle le savait, elle avait mal. La douleur et ce qui fait vivre, et ce qui fait survivre après tout. La voiture semblait s'être éloignée.

Difficile. Trop difficile pour Lio de se lever, son épaule lui faisait atrocement mal, la blessures s'était ouverte quelque peu, sa respiration s'était saccadée à cause du choque, mais les dommages physiques ne sont pas les seuls qui s’abattent sur la femelle. Encore une fois, ses principes viennent d'être bafoué. Et en les bafouant, elle venait tout simplement de se révéler comme elle est : une survivante.