Breeze Âge : 2 ans Localisation ( New-York, Boston ou Washington ) : Washington Sexe : Mâle Particularité : Est borgne
Repartir les point d'agilité et de force en 300 points : Force 200 Agilité et vitesse 100 Situation avant le début de la Fin ( si né avant ) : Vivait chez de gentils bipèdes, avec sa mère | Caractère susceptible, impulsif, gamin, casse-cou, malin, fier, charmeur, impatient, extraverti, intrépide, bienveillant, réaliste, bagarreur, impassible, caractériel |
Physique Race : Cao fila de sao miguel (vous inquiétez pas, moi non plus ça m'disait rien au début) Pelage : poil court dur bringué marron/noir/beige Signes particuliers : oreilles coupées ''en rond'' (voir photo), yeux sombres (marrons foncés), borgne. Musculature : haut sur pattes, fin, musclé, robuste. |
Histoire
Comment ? Vous voulez entendre l'histoire de ce jeune chien égaré ? Eh bien, je n'suis pas sur que ça soit très intéressant, mais soit, je veux bien vous la conter.
Il est né au petit jour, en plein printemps, petit dernier d'une portée de sept chiots -ce qui représentait un bon petit nombre ! Bousculé par ses frères, charrié par ses sœurs, il était le mouton noir de la fratrie. Et pour cause, il n'y voyait que d'un œil ! Une sorte de malformation génétique, si vous voulez… M'enfin, ça ne l'empêcha pas de se rebeller contre ses congénères au fil du temps, bien plus revêche que ceux-ci, et ne manquant aucune occasion de participer à une bagarre, quelque qu'en soit le motif et l'auteur.
Il se retrouvait souvent dans des complots farfelus, et revenait couvert de blessures, inquiétant sa pauvre mère. Son handicap avait fait fuir les bipèdes, et il se retrouvait donc sans propriétaire, toujours aux côtés de sa génitrice, veillant sur elle malgré ses airs parfois désinvoltes. Mais vint ce jour catastrophique, ce jour où son seul véritable repère dans ce monde cruel et froid qu'il ne connaissait que d'un œil disparu prématurément. C'était injuste, la mort l'avait fauché comme les moissonneuse-batteuse fauche le blé, et elle s'était fanée alors même qu'elle était au bel âge, signant la fin de la jeunesse folle et le début de la sagesse. Il avait longtemps pleuré sa défunte mère, au bord de la route où le gros camion rouge l'avait percutée. Que faisait-elle là, en plein milieu d'une route si fréquentée, et si loin de la maison où ils vivaient tout deux ? Nul ne le sait.
Le pauvre petit rentra chez lui l'esprit vidé. Et alors qu'il commençait à revivre un peu, le cataclysme se produisit, l'arrachant une nouvelle fois à ses points d'attaches : les seuls maîtres qui avaient bien voulu le garder, malgré la disparition de sa mère.
Complètement désorienté et abattu, il avait traîné dans les rues autrefois bondées de Washington, apprenant bien vite à chasser, et ne cessant de se battre contre quiconque lui cherchait des noises.
Il s'était promis de ne plus avoir aucune attache, de faire abstraction de tout sentiment.
Il était donc devenu ce jeune chien hargneux, distant, associable et impassible, sans personne autour de lui. Même s'il avait aimé ses maîtres, sa vie d'avant ne lui manquait pas tant que ça -à part sa mère- et il ne regrettait pas sa liberté nouvelle.